vendredi 27 février 2015

Bienheureuse Dina Bélanger

Bienheureuse Dina Bélanger

      

“ Aimer et laisser faire Jésus et Marie ”.

En cette année de la vie consacrée, il me fait plaisir de présenter au grand public une de nos Bienheureuses québécoises: Dina Bélanger. Dina Bélanger a été béatifiée par le pape Jean-Paul II, le 20 mars 1993, en même temps que la fondatrice de la Congrégation à laquelle elle appartenait (Congrégation de Jésus-Marie), nommée Claudine Thévenet.

(Les informations qui suivent, écrites en couleur, sont tirées du fascicule publié par la Conférence des évêques catholiques du Canada)

Dina est née à Québec (c'est la première Bienheureuse née à Québec, ma ville natale), le 30 avril 1897, fille unique de Séraphia Matte et Olivier Bélanger. À quatorze ans, elle demande à être pensionnaire au couvent de Bellevue (endroit où ma sœur Marie a étudié). Elle fait alors la prière suivante : « Ô mon Dieu, accordez-moi, pendant mon séjour ici, de ne pas vous offenser par la plus légère faute vénielle volontaire ». À quatorze ans, elle consacre à Dieu sa virginité.  couleur

Ses études terminées, elle revient chez ses parents et poursuit des études de piano. Elle se trace un règlement de vie axé sur la prière, la messe, la communion, le chapelet et la méditation. Elle accompagne sa mère dans l’exercice des œuvres de charité de la paroisse, auprès des pauvres et des malades.

En 1916, elle accepte avec plaisir de s’inscrire au Conservatoire de New York. Pendant deux ans, elle y fait des études supérieures de piano et d’harmonie. De retour à Québec, Dina donne des concerts et poursuit des études d’harmonie par correspondance.

À vingt-quatre ans, elle entre au noviciat des Religieuses de Jésus-Marie à Sillery. Elle prend l’habit l’année suivante sous le nom de Marie Sainte-Cécile de Rome, et prononce ses vœux annuels de religion le 15 août 1923. En septembre, elle est désignée professeur de musique au couvent Saint-Michel de Bellechasse. Elle y fera trois séjours interrompus par la maladie.

Depuis l’âge de onze ans, Dina est favorisée d’une intimité avec Notre-Seigneur, qui la conduit aux plus hauts sommets de la vie mystique. À la demande de sa supérieure, à compter de 1924, elle fait le récit de ses expériences spirituelles. Admise à la profession perpétuelle le 15 août 1928, Dina entre définitivement à l’infirmerie en avril suivant. Elle y décédera le 4 septembre 1929, à l’âge de 32 ans, emportée par la tuberculose pulmonaire qui avait été diagnostiquée au printemps 1926.

Sa spiritualité

Elle fait sa première communion à dix ans et dès lors, le recueillement, la méditation, l’intimité avec Jésus, occupent ses pensées. Son aspiration vers Dieu, elle la traduit alors par ces mots : « Dieu seul !  Comme le cerf altéré soupire après l’eau des fontaines, ainsi mon âme soupire après vous, ô mon Dieu! Mon Dieu, je souffre de ne pas souffrir! Je meurs de ne pas mourir! »

Favorisée de grâces exceptionnelles, Dina multiplie les exercices de piété et les sacrifices volontaires alors que Jésus se communique à son âme par une voix et des visions intérieures. « J’étais d’une nature extrémiste, écrit-elle dans son autobiographie; je me livrais au bien, alors j’étais décidée à monter jusqu’au sommet ». Mais sa nature indépendante lui donne fort à lutter contre son « goût d’isolement et de paix égoïste ».

Dina étudiante, a du goût pour toutes les sciences. Elle est passionnée de l’art et du beau et vise au plus parfait : « Je voulais reconnaître en moi les talents divins », écrit-elle, mais son idéal est si élevé qu’elle considère ne pas mériter les éloges reçus. Naturellement portée à la méditation, elle n’éprouve pas le besoin de demander aux livres l’aliment spirituel dont elle est avide : « C’est que Jésus me le donnait lui-même. Il se faisait le grand Livre où rayonnaient à mes yeux, en gros caractères, le secret du bonheur et la science de l’amour ». Toutefois, l’autobiographie de Thérèse de l’Enfant-Jésus l’éclaire sur la science de l’abandon. Novice, elle s’offre comme victime, martyre et apôtre en union avec Marie selon l’esprit de Grignion de Montfort.

Sa vie spirituelle s’approfondit et elle découvre les richesses de la Trinité : « Pour que Dieu puisse verser à profusion ses grâces dans une âme humaine, il faut qu’Il trouve Jésus vivant en elle …  Pour devenir un abîme capable d’être envahi par l’Infini, il faut d’abord l’anéantissement absolu, dans le domaine spirituel, de l’être humain ». Des lumières lui sont données pour comprendre la présence de Jésus dans l’Eucharistie. Jésus lui révèle intérieurement : « Tu ne me posséderas pas plus au ciel, car je t’ai absorbée en entier ».

Dina s’ouvre à la vie apostolique et missionnaire, et a faim de donner Jésus aux âmes, en particulier les âmes religieuses et sacerdotales. « Dans toutes mes actions, mes paroles, mes pensées, mes désirs, je me sens passive, comme sous l’influence de l’Être suprême, comme sous la poussée, aussi suave que puissante, de l’Esprit d’amour. Ma liberté est totale, et la moindre contention n’existe pas en cet état. Simplement, la grâce est si forte que je ne puis pas y résister ». L’attention continuelle à Dieu dans l’amour, devient son unique emploi. « Aie confiance en ma miséricorde. C’est justement parce que tu es faible et misérable, que je t’ai choisie », lui dit intérieurement Jésus. Son union à lui est si profonde qu’elle peut écrire : « Le Christ Jésus vit à ma place sur la terre. Il s’est substitué à moi, et je ne suis plus rien ». Elle rejoint ainsi la parole de l’Apôtre : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ».

Pour faire comprendre à quel point Dina Bélanger était unie à Jésus, qu’il suffise de savoir que Jésus l’appelait « ma petite moi-même »:

« Jésus y est tellement à l'aise qu'il communique avec elle comme avec l'amie la plus intime, n'hésitant pas à l'appeler ma petite moi-même. Oui, je t'ai choisie pour me reproduire en toi (...), lui avait-il dit, nul ne te ravira mon Coeur. Ces paroles laissent percevoir la vocation privilégiée de Dina Bélanger » (1)  


« Jésus donna deux guides à Dina: l’Hostie et l’Étoile: “L’Hostie, c’était Lui-même; l’Étoile, c’était sa Sainte Mère. Il me représenta un chemin d’épines dans lequel il était passé le premier et où il désirait me voir marcher. D’abord les épines étaient peu nombreuses; elles se multipliaient à mesure que j’avançais... Et je voyais sans cesse l’Hostie et l’Étoile, qui figuraient Jésus et Marie, au-dessus de ma route, un peu en avant de moi... 

Je saisis comment le plus léger refus pouvait me priver d’une immense quantité de grâces; après un premier manquement, la volonté a moins de résistance... Par contre, la correspondance à l’inspiration sainte attire un autre secours du ciel... Par ma faute, il m’était possible de compromettre ma mission... Et toutes ces âmes qui attendaient la lumière de ma fidélité! Je renouvelai à Jésus ma ferme résolution de répondre à ses désirs. J’étais confiante en son amour, en sa bonté, et confondue en ma misère extrême. Mon doux Maître me dit: 
 Je veux me servir de toi parce que tu n’es rien, je veux prouver ma puissance par ta faiblesse. 
Cette dernière phrase, il me l’a répétée en d’autres circonstances par des mots qui reviennent toujours à cette idée: 
    C’est justement parce que tu es incapable et faible que je me sers de toi, afin que mon action seule apparaisse. 

Jésus se substitue à Dina 
Le 13 novembre 1923, Dina va bénéficier d’une grâce étonnante qui éclairera tout le reste de sa vie, et qui est comme le prélude à sa mort annoncée pour le 15 août suivant: “Le 13 novembre au matin, dixième jour (de ténèbres intérieures) et fête de Saint Stanislas Kostka, patron des novices, Notre Seigneur revint avec ses consolations et chargé de ses miséricordes à mon égard. Il me montra un autel assez élevé sur lequel s’élevaient de brillantes flammes: c’était l’autel de son amour. Dans sa main, je vis mon cœur, le mien, celui qu’il m’avait enlevé à la retraite du postulat; il me le fit regarder, comme pour me donner l’avantage de me livrer une fois de plus entièrement et librement à lui, puis il le plaça sur l’autel; le feu l’enveloppa, je le vis brûler jusqu’à la dernière fibre; il n’en resta rien, absolument rien. 
Durant l’incendie divin, il me semblait que ma nature frémissait, gémissait, et, enfin, elle me parut morte au moment de la destruction complète. Quand le brasier n’eut plus d’aliment, le feu s’abaissa et s’éteignit. Au centre, il restait des cendres. Jésus s’approcha, souffla sur elles et les anéantit. Enfin, il ne restait rien de moi-même. 
Néanmoins, si j’étais morte selon les desseins du Sauveur, n’étais-je pas encore vivante sur la terre? Oui, mais alors, Jésus prit ma place. Il se substitua à mon être. Il venait de me faire disparaître, le champ était libre. Il pouvait agir lui-même en liberté. Il me démontra que mes apparences extérieures n’étaient plus qu’un manteau dont il était obligé de se servir, un manteau qui le dérobait aux regards humains et lui permettait de continuer sa vie ici-bas. Puis il ajouta: 
 Afin de te prouver que ce tableau n’est pas un effet de ton imagination et que cette action d’anéantissement de ton être vient en vérité de moi, Jésus, ton Dieu, je te donne un signe extérieur. 
À ce moment même Dina se mit à sangloter. Jésus lui dit: 
 C’est moi, qui te fais pleurer; voilà le signe que je t’accorde.
Les larmes de Dina coulèrent pendant longtemps, mais, curieusement,  elle n’eut pas les yeux rougis... Après cette faveur insigne de la substitution de Jésus en elle, souvent la voix de Jésus lui disait: 
 Laisse-moi faire. 
Et souvent aussi Jésus répétait sa soif des âmes: 
 J’ai soif des âmes! J’ai soif d’amour! Je mendie les cœurs... On ne m’écoute pas, on me repousse, on m’insulte et on me frappe!... Oh! que j’ai soif et que je souffre!... 
Et encore: 
 Aujourd’hui, je veux ramener beaucoup de brebis égarées; je vais les chercher; toi, pour leur obtenir la grâce du retour, laisse-moi faire en tout. (2)

« En mai 1924, Dina écrit: “Mon Jésus, ah! que je t’aime! Je veux vivre et mourir martyre d’amour, victime d’amour, apôtre d’amour pour vous seul, mon Dieu! Marie, ma bonne Mère, vous que j’aime tant, accordez-moi d’aimer toujours Jésus et de le faire aimer avec son Cœur à lui, et avec votre Cœur à vous. » 

En cette année de la vie consacrée, il fait bon entendre les confidences que Jésus Eucharistie a faites à Dina Bélanger:

Jésus cherche des consolateurs 
Jésus est souvent délaissé dans son Eucharistie. Il n’y a que peu d’adorateurs devant ses tabernacles. Pourtant, Jésus est là, véritablement vivant, avec sa chair, son âme et sa divinité. Et, de plus, comme Jésus est présent dans l’intégralité de son humanité, Il reste dans son Eucharistie avec toute sa sensiblité. 
Combien peu d’âmes comprennent la plainte de son Cœur au tabernacle!... plusieurs l’entendent; bien peu, hélas! la comprennent!” Jésus confie: 
 Mon Cœur pense continuellement aux âmes, et la plupart des âmes, même consacrées, m’oublient si souvent. Je veux que tu penses toujours à moi comme je pense toujours à toi et aux âmes. 
On m’oublie! On m’oublie! Ce ne sont pas seulement les âmes du monde qui m’offensent, ce sont les âmes religieuses qui m’oublient. On prie, on agit avec une sorte de piété de surface; dans la prière et dans l’action, l’amour manque de profondeur. Mon Cœur est si sensible à l’amour vrai de la part des âmes qui me sont consacrées! Je suis si sensible à leur amour désintéressé, à leur amour qui ne cherche en tout que mes seuls intérêts!... Je veux de l’amour, j’en cherche et j’en trouve si peu! On me traite comme un Être absent, quand je suis si réellement présent auprès des âmes et dans les âmes! 
Nous sommes en août 1928. Dina essayait de consoler le Cœur de Jésus des outrages qu’il reçoit dans l’Eucharistie. Jésus dit: 
 Je suis bien plus sensible à l’amour indifférent des âmes qui me sont consacrées qu’aux sacrilèges et aux profanations criminels dont je suis l’objet de la part de mes ennemis. Je donne tant de grâces et de lumières aux âmes qui me sont consacrées... Offre-moi à mon Père... Offre l’amour et la patience de mon Cœur Eucharistique. Par l’offrande de mon Cœur, tu supplées infiniment pour tous les outrages que, mon Père et moi, nous recevons; tu supplées au manque d’amour des âmes consacrées... 
Si tu savais combien tu me fais plaisir quand tu désires me consoler! 
Il est vrai, affirme Dina, que le Seigneur, dans l’Hostie consacrée, ne peut pas souffrir: mais l’outrage, le mépris, la haine, l’oubli, l’indifférence, l’ingratitude l’atteignent quand même dans sa sensibilité, et blessent son Cœur Eucharistique. 
 La souffrance de mon Cœur,  dit Jésus, c’est le martyre de l’amour. Toi, aime-moi! 
Le Cœur Eucharistique parle souvent des âmes consacrées: “Il m’a fait prier pour elles, m’a demandé des actes de mortification intérieure, afin de le consoler et d’obtenir pour les âmes qu’il s’est choisies une connaissance plus grande du Don de Dieu. Le Don de Dieu pour les âmes consacrées, c’est le Cœur de l’Époux.” 
Les plaintes de Jésus continuent: 
-Dans toutes les communautés religieuses, il y a beaucoup d’âmes consacrées qui ne comprennent pas ce que c’est que le renoncement parfait... Et il y en a si peu qui comprennent l’amour de mon Cœur... Il y a bien peu d’âmes consacrées à qui mon Cœur peut se communiquer comme il le désire!” 
Un jour, Jésus montra à Dina des âmes consacrées trop distraites: 
-Et moi, je passe... Mon Cœur demande de la consolation, et toutes ces âmes, s’occupant d’elles-mêmes ou du monde, ne me consolent pas... Toi, prie, souffre, aime-moi, en ne t’occupant que de moi seul. 
Dina est comme accablée par la douleur de Jésus qui lui demande: 
-Veux-tu la garder, cette souffrance intime de mon Cœur que je te donne à certains moments?... Offre à mon Père, pour mes prêtres, l’esprit de prière de mon Cœur, mon esprit d’oraison, l’union parfaite de mon Cœur avec lui. C’est ce qui manque à tant de mes prêtres, l’esprit d’oraison, de vie intérieure. (3)

(1) Réjane Veilleux, R.J.M., tiré de BIENHEUREUSE DINA BÉLANGER - Diocèse d'Edmundston.



(2) Tiré de : Dina Bélanger 1 - Voie mystique - Free voiemystique.free.fr/eucharistie_3_06.htm



(3) Tiré de : Dina Bélanger 2 - Voie mystique - Free  voiemystique.free.fr/eucharistie_3_07.htm

 


mercredi 25 février 2015

Psaumes chantés par Richard Vidal

 Psaumes chantés par Richard Vidal 

 

Chers amis, si vous connaissez un peu la Bible et la tradition musicale de l’Église, vous savez sûrement que les psaumes sont faits pour être chantés. Malheureusement, cette tradition tend à disparaître. Le Père Joseph Gelineau, s.j., a fait énormément pour que, suite au Concile Vatican II, cette tradition de l’Église soit perpétuée. Peut-être pensez-vous que vous ne connaissez pas Joseph Gelinenau, mais vous avez certainement entendu quelques uns de ses psaumes chantés, dont le fameux: Le Seigneur est mon berger.

Depuis le Concile Vatican II, les psaumes ont été traduits de façon nouvelle et les psaumes que nous retrouvons dans la liturgie, comportent de nouvelles paroles. Il n'est donc plus possible d'utiliser les chants de Joseph Gelineau lors de nos messes dominicales. M. Richard Vidal, auteur-compositeur-interprète vivant dans la ville de Québec (nous lui devons le magnifique chant thème du Carême 2015: Bienveillants comme Lui), a eu l’heureuse idée de reprendre l’intuition du Père Gelineau et de composer, sous une musique à deux temps, des mélodies pour les psaumes que nous retrouvons dans le cycle de trois ans des messes dominicales. Voici à ce sujet, un court texte de M. Vidal:

Psaume responsorial

Posté le 12 décembre 2014 

On dit du Roi David qu’il a composé plusieurs psaumes. Quelle belle verrière pour mettre en valeur le psaume responsorial qui semble être souvent le parent pauvre de nos célébrations liturgiques.

La nouveauté des psaumes que vous allez entendre sur le site se situe davantage dans le chant rythmé à deux temps des versets du psaume de chaque dimanche. C’est ainsi que le créateur de cette façon de le chanter, le père Joseph Gélineau, l’a fait au début des années 50.

Je reprends ici cette création géniale qui donne vie et dynamisme aux psaumes. À cause du rythme, il devient facile de mettre encore plus de beauté en ajoutant un contre-chant soit avec une voix, un violon ou une flûte. Ainsi exécuté, espérons que la communauté chrétienne redécouvrira la puissance, la richesse et la profondeur du psaume responsorial.

La partition musicale avec son contre-chant ainsi que l’enregistrement sonore en MP3 vous sont donnés. Vous pouvez donc les reproduire à volonté.

publication des textes est autorisée.
© AELF, Paris. Tous droits réservés.
Reproduits avec la permission de la Conférence des évêques catholiques du Canada.
Richard Vidal
Auteur-compositeur

Nous ne pouvons qu’admirer la générosité de M. Vidal, de mettre ainsi gratuitement et à la disposition de tous, ses compositions. Prions pour que le psaume, à la messe, devienne de plus en plus priant et ressourçant.  

Pour avoir accès aux psaumes de M. Vidal, pour les semaines à venir, vous n’avez qu’à cliquer sur les mots écrits en bleu dans le paragraphe qui suit:

À noter que le projet du psaume responsorial commence cette année avec le Mercredi des Cendres 2015 de l’Année B. Il faut donc aller à l’onglet Carême / Année B pour voir et entendre les premiers psaumes. Vous allez ensuite à l’onglet Semaine Sainte et Temps pascal / Année B, etc.
(Tiré du site internet suivant: Psaume responsorial www.psaume.ecdq.org/)

Sur le même sujet: Pour voir et entendre une interview de M. Vidal, faite par mon bon ami Jean Lortie, veuillez cliquer sur le lien suivant: 

lundi 23 février 2015

Vérités

Vérités
 

Une amie m’a envoyé quelques courts textes d’auteurs anonymes, semble-t-il. Deux d’entre eux ont attiré mon attention par leur originalité, leur pertinence et leur vérité. Ces textes sont en anglais. Je les ai donc traduits moi-même en français. Chacun de ces textes m’a immédiatement fait penser à un passage de la Bible. J’ai donc mis ces textes bibliques comme compléments aux vérités exprimées. Vous trouverez d’abord la traduction française des textes, suivie du texte original. 

Pourquoi fermons-nous les yeux
Quand nous prions, quand nous pleurons,
Quand nous embrassons et quand nous rêvons?
Parce que les choses les plus belles dans la vie,
Ne se voient pas, mais sont perçues (ressenties)
seulement par le coeur.

Why do we close our eyes
when we pray, cry, kiss, dream?
Because the most beautiful things
in life are not seen,
but felt only by heart.

Passage biblique: « Notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel. » (2 Co 4, 18)

« On ne voit bien qu’avec le cœur; l’essentiel est invisible pour les yeux » (Saint Exupéry, Le Petit prince)


Quand Dieu souffle dans notre direction,
Les gens changent d’opinion,
Les portes fermées s’ouvrent soudainement,
Les « non » se changent soudainement en « oui »,
Les « pas maintenant » se changent en « c’est le temps pour toi ».

                                          SORS


When God breathes
in your direction,
people change their mind,
closed doors suddenly open,
the nos suddenly turn into yeses,
not now turns into it’s your time

          BREAK OUT !

Passage biblique:

« Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent: la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint: ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.   …    Alors Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Non, ces gens-là ne sont pas ivres comme vous le supposez, car c’est seulement la troisième heure du jour. Mais ce qui arrive a été annoncé par le prophète Joël: Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai mon Esprit sur toute créature: vos fils et vos filles prophétiseront  …  Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres: « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit: « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » (Actes des Apôtres, chapitre 2)

Le jour de la Pentecôte, sous l'effet du " souffle de Dieu " (en hébreu, c'est le même mot qui est employé pour désigner le souffle et l'esprit; exemple: Genèse 1, 2), représenté ici par un "violent coup de vent ", les Apôtres, libérés de leurs peurs, sortent dans les rues de Jérusalem et annoncent Jésus mort et ressuscité. Ils témoigneront de cette vérité, jusqu’à l’effusion de leur sang.   




  

samedi 21 février 2015

Elle a vu la Vierge

Elle a vu la Vierge
Madame Gilberte Degeimbre

Une bonne amie et ancienne paroissienne (lorsque j’étais curé dans les paroisses Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et Saint-Paul, dans Ville-Émard), m’a fait connaître la vidéo mise ci-dessous. À vrai dire, je ne connaissais rien jusqu’à présent, des apparitions de la Vierge Marie à Beauraing, en Belgique. Dans la vidéo ci-dessous, vous pourrez entendre le vibrant témoignage de Mme Gilberte Degeimbre, la dernière survivante parmi les voyants. Mme Degeimbre est décédé le 10 février dernier, à l’âge de 93 ans, en la veille de la fête de Notre-Dame-de Lourdes.  

La Vierge Marie serait apparue à plusieurs reprises à cinq enfants, entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933. Voici les noms des enfants: Fernande, Gilberte et Albert Voisin, ainsi qu'Andrée et Gilberte Degeimbre. Gilberte était la plus jeune des enfants.

Le message de la Vierge à Beauraing, est le même que celui des grandes apparitions mariales: prière et pénitence. La Vierge a demandé qu’une chapelle soit érigée en son honneur, pour que les gens puissent y venir en pèlerinage. Après une minutieuse enquête, Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur, a reconnu le caractère surnaturel des faits et a autorisé en 1943, le culte marial au lieu des apparitions. Aujourd’hui, le sanctuaire, élevé au rang de Basilique, accueille entre 100,000 et 150,000 pèlerins par année. Le pape Jean-Paul II, lors de son pèlerinage en Belgique, en 1985, est allé à Beauraing et il a rencontré les trois voyants qui étaient encore vivants à l’époque, dont Mme Gilberte Degeimbre. Dans l’homélie que le pape a prononcée à Beauraing, le samedi 18 mai 1985, il a dit ceci :

«Voilà plus de cinquante ans que ce lieu est devenu un important centre de pèlerinage marial, pour toute la Belgique et les pays voisins, un lieu privilégié de prière et de renouveau, où les fidèles ressentent d’une façon spéciale la présence de Marie, la Vierge Immaculée, la Reine des cieux, et sa puissante intercession pour la conversion des pécheurs.  » (Jean-Paul II, Beauraing, 18 mai 1985)
  
 Jean-Paul II à Beauraing

Ces derniers mots du pape qui rendent témoignage à la « puissante intercession de la Vierge Immaculée pour la conversion des pécheurs  », sont très appropriés. En effet, la Vierge Marie, lors de la dernière apparition à Beauraing, le 3 janvier 1933, a déclaré aux enfants: « Je convertirai les pécheurs ». Or, on dit que de nombreuses personnes qui ne croient pas en Dieu, reçoivent le don de la foi en allant à Beauraing. En ce début de Carême 2015, le Seigneur nous a déjà invité à deux reprises à la conversion. Mercredi dernier (mercredi des Cendres), le prêtre ou son représentant, nous a adressé ce message pressant, en nous mettant des cendres sur le front ou la tête: " Convertissez-vous et croyez à l'Évangile ". Et en ce premier dimanche du Carême, nous entendons Jésus nous redire les mêmes paroles: "Les temps sont accomplis: le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l'Évangile " (Mc 1, 15). Demandons à la Vierge Marie de prendre très au sérieux cet appel à la conversion, et demandons-Lui de tout notre coeur, de nous convertir. 

Les apparitions de la Vierge Marie à Beauraing ont été approuvées par l'évêque du lieu et le pape Jean-Paul II est allé prier personnellement au lieu des apparitions. On peut donc, selon moi, accorder une grande crédibilité à la véracité des apparitions. Pour ma part, c'est le vibrant témoignage de Mme Gilberte Degeimbre, que vous pourrez voir et entendre en visionnant la vidéo mise ci-dessous, qui me convainc de la vérité de ces apparitions. Mme Degeimbre, de retour à Beauraing après avoir vécu en Italie pendant plusieurs années, avait l'habitude d'aller prier le chapelet tous les jours, à 18h30 (heure des apparitions), au lieu des apparitions. 

Voici deux façons de voir la vidéo: sans sous-titres, ou avec sous-titres

Sans sous-titres:

  1. interview de Gilberte Degeimbre sans sous-titres - YouTube

    www.youtube.com/watch?v=IiZcLYLghyQ
    Il y a 4 jours - Ajouté par Sanctuaires de Beauraing
    interview de Gilberte Degeimbre, voyante des apparitions mariales de Beauraing en Belgique (1932-33) avec ...
    Avec sous-titres:


    1. interview de Gilberte Degeimbre, voyante des ... - YouTube

      www.youtube.com/watch?v=G_79_X_9MdU
      5 déc. 2014 - Ajouté par Sanctuaires de Beauraing
      Interview de 47 minutes très complètes où Gilberte Degeimbre, qui a vue la Vierge Marie en 1932-33 alors qu ...



jeudi 19 février 2015

" Un Carême de JOIE "

« Un Carême de JOIE »
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Les Dominicains de Lille en France, ont eu la brillante idée de filmer et mettre en ligne une vidéo à l’occasion du Carême, pour nous inciter à la joie. C’est une belle façon, selon moi, d’interpréter les paroles de Jésus lors du premier jour du Carême:

« Quand tu jeûnes, ne prends pas un air abattu, comme les hypocrites: ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare: ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret; ton Père qui voit au plus secret, te le rendra. » (Mt 6, 16-18)


  1. Carême dans la Ville 2015 : Un carême de Joie" - YouTube

    www.youtube.com/watch?v=ErlQsQuRG6A
    8 févr. 2015 - Ajouté par Retraite dans la Ville
    Pour quitter la tristitude, vivre un carême de joie ! Avec la ... Youneed Adobe Flash Player to watch this video. ... Retraite dans laVille.