samedi 26 octobre 2013

Confirmation du dernier blogue

Confirmation du dernier blogue

Dans mon dernier blogue, je nous mettais en garde contre l’effet pervers que peuvent avoir sur nous les mauvaises nouvelles qui circulent autour de nous. Le chrétien ne doit pas se promener les yeux fermés, mais il doit toujours garder l’espérance et être un témoin d’espérance. En fin de semaine, en ce 30ème dimanche du temps ordinaire, nous entendrons la merveilleuse parabole du pharisien et du publicain.

L’abbé Christian Beaulieu, prêtre du diocèse de Québec, fait sur You Tube, un commentaire de cet évangile. L’abbé Beaulieu commente de façon originale cette parabole de Jésus. Je n’avais jamais entendu une application semblable de la fameuse parabole. À la sixième minute et trente-deuxième seconde de la vidéo que vous pouvez voir en cliquant sur le lien ci-dessous (1), Christian Beaulieu met sur les lèvres du philosophe Nietzche, les phrases suivantes : « Si vous voulez les chrétiens, que je crois en votre Dieu, chantez-moi des chants plus beaux; ayez des airs de ressuscités. » Et Christian Beaulieu de poursuivre en disant : « Ce philosophe athée nous disait donc ceci : « Ce qui empêche la religion de se répandre, ce qui empêche l’évangile d’être connu, ce ne sont pas les forums qu’il y a sur l’athéisme, ce n’est pas lorsqu’on nous dit à la radio que Dieu n’existe pas; ce n’est pas cela qui nuit au christianisme; ce n’est pas cela qui empêche l’évangile de se répandre. C’est plutôt le visage des chrétiens. Si les gens qui vivent des difficultés, des ennuis, ne sont pas capables de lire l’évangile sur notre visage, le rayonnement de la vie éternelle dans notre regard, l’au-delà dans notre façon d’être, alors, il y a vraiment quelque chose qui manque. »

Je suis en train de lire des pages merveilleuses sur le premier évêque de la Nouvelle-France, le bienheureux François de Laval (1623 – 1708). Voici les phrases de ce bienheureux évêque, que j’ai lues ce matin, en prenant mon petit déjeuner :

« L’esprit de Dieu demande un cœur paisible, recueilli et non pas un cœur inquiet et dissipé. Il faut un visage joyeux et modeste. » (Doris Lamontagne, Prier 15 jours avec François de Laval , Nouvelle Cité, 2007,  p. 107)

« Il faut se faire aimer par sa douceur, sa patience et sa charité et se gagner les esprits et les cœurs pour les gagner à Dieu; souvent une parole d’aigreur, une impatience, un visage rebutant, détruiront en un moment ce que l’on avait fait en un long temps. » (Ibid, p. 111)

« François de Laval meurt le 6 mai 1708 à l’âge de 85 ans. Ses funérailles sont célébrées à la cathédrale de Québec, le 9 mai. Charles Glandelet, vicaire général et doyen de la dite cathédrale, prononce la première oraison funèbre. Il résume ainsi la vie de François de Laval : « La réputation qu’il s’est acquise parmi vous d’un saint évêque, qui était plein de vertus et de mérites, aussi bien que de joie, d’un pasteur vigilant et zélé, qui aimait tendrement son troupeau, et d’un père affectionné, qui n’a rien omis pour donner à cette Église et à cette colonie l’être et la forme où nous voyons aujourd’hui l’un et l’autre. » (Ibid, pp 107-108)

Avouez qu’il est quand même intéressant et providentiel, que je lise aujourd’hui même, ces quelques lignes du premier évêque du Canada. Ces conseils et ces exemples, ne peuvent arriver à un meilleur moment dans ma vie.

     www.unfeusurlaterre.org/.../commentaire-du-27-octobre-2013-169e



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